Les impressions 3D de ma Vyper AnyCubic

 Comme son titre l’indique, j’ai décidé de publier cette page de site pour partager ma première expérience de l’impression 3D à l’aide de ma Vyper AnyCubic.

En 2019, mon fils Cyril a eu l’occasion d’une première modélisation et impression 3D lors d’un stage à l’INSERM, je pense que « la graine » était semée.

La technologie, les prix et le besoin n’étant pas au rendez-vous, il aura fallu quelques années pour que toutes les conditions soient réunies et aboutissent à un choix que je ne regrette pas après deux mois et l’impression d’une quarantaine de projets.

D’un point de vue technique, même si j’ai une formation « mécanique », je suis à quelques années de la retraite et je ne voulais pas devoir me « prendre la tête » avec quelque chose de trop compliqué. Un ami de Cyril nous a prêté son Ender 3 V2 pendant quelques jours, c’était pas mal mais rien qu’avec le « Bed leveling » il fallait déjà bricoler et à la vue de son plateau, on pouvait se douter qu’il avait du bien galérer à décoller ses impressions.

Après de nombreuses recherches sur le Web et une mauvaise expérience sur un site « bidon » chez AliExpress, une jonction s’est faite fin avril 2022 entre un prix « canon » à 310€ (offre spéciale chez Geekbuying) et une imprimante qui semblait avoir toutes les qualités et fonctionnalités que je recherchais.

Dans toutes les vidéos Youtube de déballeurs/testeurs aucun points noirs n’apparaissaient à l’horizon et effectivement, rien n’est venu noircir « le tableau », du coup, je recommande fortement cette machine. Pour le prix, le volume d’impression est très correct, le plateau chauffant, le nivellement automatique (ça c’est le pied). L’alimentation de filament avec l’extrudeur et le bowden tel quel m’ont permis d’imprimer du TPU sans problème, l’écran tactile est cool, le montage ? plus simple n’est pas possible, il y a 6 vis à mettre en place. Un portique bien rigide avec 2 moteurs pour les Z donne une bonne précision, un switch filament coupé et une reprise sur coupure de courant s’avèrent parfois utiles. Le plateau magnétique avec un bon grip et aucune colle, ça aussi c’est génial, aucun problème de warping avec au besoin un petit « Brim » et aucun problème pour décoller sous réserve d’attendre un peu que ça refroidisse et d’utiliser la flexibilité du plateau.

Pour le fun, j’ai testé la communication avec mon PC et PronterFace qui m’aura permis d’optimiser l’alimentation de mon extrudeur. J’envoie mes impressions en déplaçant mes G-Code de mon PC vers mon imprimante à l’aide d’une carte SD et ce n’est pas une grosse contrainte pour moi. Pas plus que le bruit que pourrait faire l’imprimante, j’imprime dans un bureau et le niveau sonore de l’imprimante et bien vite couvert par un peu de musique.

J’ai développé un petit programme en VB dans Visual Studio qui édite mes G-Code pour que mon imprimante émette un petit bip toutes les n-couches si j’ai envie et j’ai apprivoisé le script Cura « Pause à Height » afin de pouvoir gérer des changements de couleurs en Z ou la pose d’inserts.

Avant de passer aux images de mes réalisations, je me dois pour être tout à fait honnête de parler de trois bricoles :

  1.  La led censée éclairer les impressions n’a pas tenue 2 mois, j’avoue que je ne pense pas la remplacer tellement je ne m’en servais pas.
  2. Il vaut mieux éviter de rester sur la page de paramétrage, il y a un bug qui empêche le G-Code de les mettre à jour. J’ai constaté comme ça que ma ventilation pouvait par exemple rester à 0 toute l’impression. Autre bug, si je modifie mon Z et que je sors en utilisant la flèche du haut censée faire « Escape », le paramètre est quand même validé.
  3.  J’ai eu un bouchage du Hot End au dessus de la buse, bien qu’ayant démonté la tête pour voir ce qui se passait et avoir commandé un Hot End en cas de besoin, j’ai fini par réussir à m’en sortir avec un bon chauffage et la petite aiguille fournie. Attention à Cura et les premières grandes couches, elles ont tendance a être trop écrasées et à provoquer ce bouchage. + 0,05 en Z en cas de besoin et plus de problèmes. Pour imprimer « au Km » en 0,3, il faudra chauffer un peu plus et réduire la vitesse sinon gare aux clac-clac dans l’extrudeur et au bouchage également.

En fait ce que je trouve « super cool » avec cette imprimante, c’est qu’on passe son temps à s’en servir, pas à la régler.

C’est parti pour les photos ! Je ne publie pas quelques tests « All in One » et Stringing bien que très utiles, il ne sont pas terribles à montrer, j’ai également imprimé une cale qui m’a permis de recouvrer la fonctionnalité de mon pied à coulisse dont j’avais perdu la version originale en laiton, la photographie est difficile.

Si vous vouliez me faire passer un petit commentaire ou me poser une question, n’hésitez-pas. Mon email : vyper (at) beuvry.name